Les scientifiques à la poursuite des réservoirs
Il y a une règle en matière de traitement du VIH : l'évolution vers le stade sida peut être contrôlée, mais l'infection ne peut-être guérie. Car si les ARV peuvent supprimer la réplication du virus, au point de rendre indétectable la charge virale (CV), mesurée sous forme d'ARN-VIH circulant dans le sang, ils ne l'éliminent pas de l'organisme.
En tant que rétrovirus, le VIH a la particularité de pouvoir se tapir dans des cellules dites «réservoirs», dont il n'existe à ce jour aucun moyen de l'en déloger. Sa réplication recommence à la moindre interruption de traitements, obligeant leur prise à vie.
Donner un sacré coup d'envoi aux recherches était donc un des objectifs de Vienne. Et s'est traduit par l'atelier satellite « Vers un traitement curatif : les réservoirs du VIH et les stratégies pour les contrôler », grande première à la Conférence mondiale, organisé par l'IAS, l'ANRS et Sidaction.
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