Des organismes de recherche s'engagent dans le partage des données pour améliorer la s

Mardi 11 Janvier 2011

Des organismes de recherche s'engagent dans le partage des données pour améliorer la santé publique

LONDRES, 10 janvier 2011 -
Dix-sept organismes publics et fondations privées de recherche majeurs ont signé une déclaration commune dans laquelle ils s'engagent à favoriser le partage des données dans le domaine de la santé publique afin de faire progresser la connaissance et ses applications, a annoncé l'un des signataires, la fondation britannique Wellcome Trust, lundi dans un communiqué.

Son directeur, Mark Walport, et le président de la fondation américaine Hewlett Foundation, Paul Brest, expliquent cette démarche dans un article à paraître dans le Lancet.

Ils rappellent que le partage de données est une pratique aujourd'hui bien établie dans certains domaines de recherche, notamment la génétique et la physique, mais qu'elle est loin d'être la norme dans d'autres et en particulier la santé publique.

Or dans ce domaine, la collecte de données demande du temps et a un coût élevé.

"En tant qu'organismes publics et fondations privées de recherche, nous croyons que rendre les données de recherche disponibles aux chercheurs au-delà de l'équipe initiale, de manière opportune et responsable, avec des garanties appropriées, apportera trois bénéfices-clés: des progrès plus rapides dans l'amélioration de la santé, un meilleur retour sur investissement et une science de meilleure qualité", écrivent les signataires dans la déclaration commune.

Ils s'engagent donc à rendre plus disponibles les données produites par les équipes qu'ils financent et à promouvoir une utilisation efficiente de ces données pour accélérer les améliorations en santé publique.

Parmi les 17 signataires figurent neuf organismes et fondations de recherche américains, notamment les National Institutes of Health (NIH), les Centers for Disease Control and Prevention (CDC), la Banque mondiale et la Fondation Bill et Melinda Gates, trois britanniques dont le Medical Research Council (MRC) et un pour cinq autres pays, dont l'Inserm en France (les quatre autres pays étant l'Allemagne, l'Australie, le Canada et la Nouvelle-Zélande).

(La déclaration dans son intégralité est disponible en anglais sur le site du Wellcome Trust:
www.wellcome.ac.uk/About-us/Policy/Spotlight-issues/Data-sharing/Public-health-and-epidemiology/WTDV030689.htm)

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