Genzyme annonce la construction d’une nouvelle usine à Geel, en Belgique, renforçant la capacité mondiale de production de Myozyme® et de Lumizyme™
La nouvelle usine, un investissement de 250 millions d’euros, portera les effectifs de Genzyme à Geel à 600 personnes
Geel, Belgique – La société Genzyme a annoncé aujourd’hui son intention de construire une nouvelle usine de biotechnologies de pointe au sein de son site de production de Geel afin d’augmenter sa capacité mondiale de production d’alpha alglucosidase, le principe actif de son enzymothérapie de substitution pour la maladie de Pompe. Ce projet d’extension de 250 millions d’euros s’inscrit dans le contexte d’un investissement mondial majeur annoncé antérieurement qui devrait quadrupler la capacité totale de production des enzymothérapies de substitution de la firme.
Environ 150 nouveaux emplois seront créés suite à cette expansion, ce qui portera le nombre des effectifs totaux de Genzyme sur le site de Geel à près de 600 personnes. Le nouveau bâtiment de 22 000 m2 offrira également une superficie suffisante pour de potentielles extensions ultérieures. Les premières autorisations de ce nouveau site sont prévues fin 2014.
« L’extension de notre usine à Geel est une étape cruciale de notre stratégie de production et un élément fondamental de notre mission, » explique Scott Canute, président mondial de la production et des opérations. « Notre engagement vise à fournir des quantités suffisantes de médicaments de qualité à nos patients. Cet investissement a pour but de garantir aux patients atteints de la maladie de Pompe la disponibilité de leur traitement à long terme ».
« Notre présence en Belgique s’est largement renforcée depuis l’ouverture de notre site de production de Geel en 2005. Le site a été autorisé par les autorités sanitaires d’Europe, des Etats-Unis, du Canada, d’Asie et d’Amérique Latine, ce qui démontre son importance stratégique dans la chaîne logistique mondiale de Genzyme », a déclaré Piet Houwen, directeur général du site de production de Genzyme à Geel. « Les excellents résultats que nous avons obtenus, ainsi que l’expertise et la motivation de nos collaborateurs, et notre partenariat avec les autorités locales, provinciales et régionales ont très fortement contribué à la décision de procéder à ce nouvel investissement à Geel ».
« Nous sommes heureux de faciliter la réalisation du projet d’expansion de Geel », déclare le ministre-président flamand Kris Peeters. « Conformément aux objectifs de notre projet Flandres 2020 qui a pour but de propulser notre région à la pointe de l’innovation et de promouvoir sa prospérité, ce nouveau centre de production représente une excellente opportunité de création d’emplois et de croissance économique ».
Ces nouvelles installations à Geel fonctionneront de manière complètement autonome, avec l’objectif de pourvoir à la demande future d’alpha alglucosidase, commercialisé sous le nom de LumizymeTM aux USA et de Myozyme® dans le reste du monde. Le bâtiment hébergera deux bioréacteurs de 4 000 Litres supplémentaires pour la production d’alpha alglucosidase, ainsi qu’une installation complète de purification. Ceci portera à cinq le nombre de bioréacteurs dédiés à la production de ce traitement, avec deux bioréacteurs répondant à la demande mondiale actuelle pour le traitement et un troisième en instance de recevoir ses premières autorisations d’ici la fin 2011.
Quelques informations sur Myozyme® et Lumizyme™
Genzyme a débuté ses recherches pour un traitement de la maladie de Pompe il y a dix ans et, depuis, a investi près de 1 milliard de dollars dans le développement de cette thérapie. La maladie de Pompe est la première myopathie d’origine génétique à bénéficier d’un traitement spécifique. En France, plus de 100 patients sont désormais traités par Myozyme® et près de 1 500 patients bénéficient de ce traitement dans le monde. LumizymeTM aux USA et Myozyme® dans les autres pays est une enzyme recombinante de l’alpha-glucosidase acide humaine, produite par génie génétique à partir d’une culture de cellules ovariennes de hamster chinois (CHO). Le principe thérapeutique vise à fournir une enzyme humaine recombinante pour pallier le déficit enzymatique, à l’instar d’autres maladies de surcharge lysosomale traitées par enzymothérapie substitutive.
Qu’est ce que la maladie de Pompe ?
La maladie de Pompe, ou glycogénose de type II, porte le nom du médecin hollandais Johannes Cassianus Pompe, qui a été le premier, en 1932, à décrire cette maladie chez un nourrisson. Il s’agit d’une myopathie génétique rare présente dès la naissance. Cette maladie touche environ une personne sur 40 000 naissances. Les formes symptomatiques de la maladie de Pompe sont très variables, depuis la forme d’apparition précoce du nourrisson jusqu’à des formes d’apparition tardive chez l’adulte. Les symptômes ne se manifestent pas toujours dès la naissance, et de ce fait, les patients atteints de la maladie de Pompe sont classés en 2 grandes catégories en fonction de l’âge de manifestation des premiers symptômes
La forme infantile, qui se déclare avant l’âge de 1 an, se caractérise chez le nourrisson par une hypotonie majeure et une cardiopathie sévère (1). En l’absence de traitement, l’évolution est généralement fatale lors de la première année de vie.
Dans la forme tardive, les symptômes peuvent débuter dès l’enfance, pendant l’adolescence ou à l’âge adulte (2). Elle se manifeste souvent par un ensemble de symptômes qui peuvent paraître non spécifiques et suggérer d’autres maladies neuromusculaires.
Les patients souffrent principalement d’une faiblesse des muscles des membres, du tronc et des muscles respiratoires pouvant diminuer la capacité respiratoire. En l’absence de traitement, l’évolution lente conduit inexorablement vers un handicap moteur et/ou respiratoire nécessitant le recours à une aide à la marche de la canne au fauteuil roulant, et/ou à une assistance ventilatoire mécanique.
(1) Van den Hout J.M.P., Hop W., van Diggelen O.P., Smeitink J.A.M., Smit G.P.A., Poll-The B.T., Bakker H.D., Loonen M.C.B., de Klerk J.B.C., Reuser A.J.J, Van der Ploeg A.T. The natural course of infantile Pompe's disease; 20 original cases compared with 133 cases from the literature. Pediatrics 112(2);332-40; 2003.
(2) Winkel LP, Hagemans ML, van Doorn PA, Loonen MC, Hop WJ, Reuser AJ, van der Ploeg AT. The natural course of non-classic Pompe's disease; a review of 225 published cases. J Neurol 252(8):875-84; 2005
Comment diagnostiquer la maladie de Pompe ?
Les patients atteints de la maladie de Pompe naissent avec un défaut d’activité partiel ou total d’une enzyme connue sous le nom d’alpha-glucosidase acide (GAA) ou maltase acide. Celle-ci est responsable de la dégradation physiologique du glycogène dans les lysosomes(1). Dans la maladie de Pompe, du fait du déficit en GAA, le glycogène s’accumule puis finit par altérer la cellule musculaire. Le dosage de l’activité enzymatique de la GAA permet de poser le diagnostic de certitude de la maladie de Pompe.
(1)ACMG Work Group on Management of Pompe Disease; Pompe disease diagnosis and management guideline; Genet in Med 8(5):267-88; 2006
A propos de Genzyme
Genzyme est né à Cambridge, Massachusetts (Etats-Unis), en 1981, du pari pris par ses fondateurs d’apporter des solutions aux patients atteints de maladies graves pour lesquelles aucun traitement n’existait. Si l’aide aux patients atteints de maladies génétiques rares demeure l’axe fondateur, Genzyme met à la disposition des patients des traitements innovants dans des pathologies telles que les maladies rénales, les maladies cardiovasculaires, le cancer, la transplantation, la maladie arthrosique et la chirurgie. Genzyme, entreprise pionnière en biotechnologies est aujourd’hui une société internationale diversifiée, qui emploie 10 000 personnes à travers le monde.
Pour en savoir plus sur Genzyme, consultez : www.genzyme.fr
Contacts presse :
GENZYME
Direction de la Communication :
Nathalie Ducoudret
nathalie.ducoudret@genzyme.com
MEDIAL
Claire Parisel
claireparisel@medial-rp.com