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Vendredi 1 Avril 2011

900 M € de capitaux seraient «gelés» dans le système de santé français dans l’acquisition d’équipements d’imagerie médicale, et 1,4 milliard € dans d’autres catégories d’équipements médicaux

Une nouvelle étude de Siemens Financial Services dévoile les secteurs dans lesquels les capitaux sont inefficacement déployés ou « gelés » au sein du système de santé français.

Plus de 2,3 milliards d’euros de capitaux sont investis de manière non optimale dans l’achat au comptant d’équipements médicaux à obsolescence rapide au sein du système de santé français. Ces fonds sont de ce fait « gelés » et indisponibles pour d’autres investissements, comme le recrutement par exemple. Cette situation contraste avec celle de nombreux établissements de santé qui recourent régulièrement aux techniques de financement d’actifs comme la location ou le crédit-bail pour l’acquisition de matériels de dernière génération. En effet, grâce à des plans de financement adaptés aux impératifs des professionnels de santé, ces solutions facilitent l’acquisition et le renouvellement des équipements médicaux tout en contribuant à l’optimisation des budgets et à l'amélioration des soins aux patients.  Depuis plusieurs années, la division Financial Services de Siemens (SFS) suit l’évolution des niveaux de capitaux gelés au sein des systèmes de santé dans le monde entier.  Dans cette nouvelle étude, les capitaux gelés sont divisés en  trois grandes catégories d’équipements : imagerie médicale, autres équipements (endoscopie, anesthésie, dialyse, chirurgie, etc.) et mobilier médical.

Thierry Fautré, Président de SFS en France, explique : « La France, qui d’un point de vue médical dispose d’un  système de santé considéré parmi les meilleurs au monde, affiche en 2010 un important déficit budgétaire de plus de 12,1 milliards € pour la branche maladie de la Sécurité Sociale. Dans le cadre de la loi sur le financement de la Sécurité Sociale, des mesures d’encadrement des dépenses devraient générer environ 2,9% d’économies. Toutefois, ces mêmes économies dépendent bien souvent d’un accès élargi aux dernières technologies pour améliorer la prise en charge des patients tout en réduisant les coûts et les durées d’hospitalisation. Compte tenu des pressions budgétaires, il apparait avantageux de s’appuyer davantage sur des techniques de financement qui permettent de rendre ces technologies abordables au moyen de paiements mensuels tout en évitant de mobiliser de précieux capitaux. »

Le montant des capitaux gelés par habitant dans le  secteur médical s’élève à environ 37 € en France (montant comparable à celui du Royaume-Uni et de l’Espagne), mais ils atteignent pratiquement le double en Allemagne avec 63 € par habitant. Les chiffres européens paraissent toutefois moindres par rapport aux Etats-Unis, où les capitaux gelés atteignent environ 100 € par habitant. 

Alors que l’accès aux dernières technologies est bénéfique dans toutes les disciplines médicales, celui-ci  a un impact peut-être encore plus significatif dans le domaine de l’imagerie, où la pratique de la radiologie interventionnelle peut se substituer à des interventions chirurgicales classiques souvent plus chères et qui engendre des durées d’hospitalisation plus conséquentes. Or la France affiche l’un des taux d’équipement les plus faibles d’Europe en scanners et en IRM par million d’habitants qui est imputable en partie au régime d’autorisations en vigueur pour l’acquisition de ce type d’équipements. Néanmoins, le Plan Cancer a mis en évidence la nécessité d’améliorer radicalement l’accès à l’imagerie médicale en France et face aux pressions budgétaires, les professionnels de santé devraient se tourner de plus en plus vers le financement locatif.

Dans le cas de nombreuses pathologies, l’utilisation des dernières générations d’équipements permet un diagnostic précoce pour une prise en charge plus rapide. Par ailleurs, la réduction de la durée des examens engendrée par l’utilisation de ces équipements devrait contribuer à  réduire le coût par procédure et faciliter l’acquisition de ces derniers. Par le biais d’un crédit-bail ou d’une location avec option d’achat, Siemens Financial Services offre des solutions de financement pour tout type de matériel médical qui s’adaptent aux contraintes techniques et budgétaires des établissements de santé. Le financement locatif est une solution globale qui permet d’intégrer dans un même contrat toutes les prestations associées à un projet comme par exemple les frais d’installation, la formation, la maintenance ou encore l’assurance.  

Des exemples d’organisations de santé ayant déployé une technologie adaptée pour atteindre une meilleure efficacité opérationnelle sont illustrés dans l’étude intitulée « Medical Equipment and Frozen Capital – A Global Review » (Equipements médicaux et capitaux gelés – une analyse mondiale)

L’étude de SFS s’est concentrée sur la compréhension suivante des “capitaux gelés“ : le montant des investissements annuels dans des catégories “locatives“ d’équipements médicaux ont été identifiés. Sur base des données de SFS, il fut déduit de ce montant le taux de pénétration des financements locatifs du système de soins de santé pour les équipements et les pays étudiés. La somme restante est considérée comme “gelée“ du fait qu’elle ait été mobilisée pour des achats au comptant alors que ceux-ci auraient pu s’étaler en paiements mensuels sur la durée de vie des équipements, et ainsi mieux alignés sur les économies et l’efficacité facilitées par ces équipements. 

SFS a analysé les niveaux de capitaux gelés dans diverses catégories d’équipements dans dix pays : l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni, l’Espagne, les Etats-Unis, la Chine, la Pologne, la Turquie, l’Inde et la Russie.  Cette analyse fut effrectuée entre les mois d’octobre 2010 et janvier 2011.

Cette étude ainsi que des comparaisons et des résultats complémentaires par pays, sont disponibles à l’adresse suivante :
Marie Brusselmans
e-mail : 
marieb@lindsellmarketing.com

La division Financial Services de Siemens (SFS) est un prestataire international de solutions financières au sein de la sphère interentreprises. Avec près de 2 000 employés et un réseau international de sociétés de financement coordonné par Siemens Financial Services GmbH, Munich, SFS soutient Siemens ainsi que des sociétés non-affiliées, en se concentrant sur trois secteurs clés : énergie, industrie et santé. SFS propose des crédits à la viabilité, des crédits d’équipement et des crédits de fonctionnement, et agit en qualité de gestionnaire compétent des risques financiers au sein de Siemens.


Source La Gazette du laboratoire

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