Drame nucléaire, rayonnement en imagerie médicale : attention à l’amalgame !

Vendredi 8 Avril 2011

Drame nucléaire, rayonnement en imagerie médicale : attention à l’amalgame !

 Paris, le 1er avril 2011 – Le bilan sur les doses de radioactivité délivrées aux patients en imagerie médicale, en particulier, par les scanners, vient d’être communiqué. Dans le contexte rempli d'émotion tout à fait compréhensible liée au drame japonais, le Groupe sectoriel Equipements lourds en imagerie du SNITEM tient à rappeler que la limitation et la diminution des doses est un souci majeur pour l’industrie. Par ailleurs il craint qu'un amalgame ne soit fait entre une irradiation accidentelle comme celle dramatique du Japon et une exposition aux rayons x attachée à des examens absolument indispensables au diagnostic des pathologies qui permettent une prise en charge rapide des patients.

S'il est vrai que les scanners délivrent des doses de rayons x, il est important de rappeler que le scanner est un dispositif médical (DM) et que, comme tous les DM mis sur le marché il répond à des exigences essentielles de sécurité. En outre, les scanners permettent d’obtenir une image de qualité et une rapidité d’examen radiologique vitale pour le patient. Il serait regrettable que la crainte des effets secondaires, dans une situation où le bénéfice ne peut être mis en question, soit responsable d’une perte de chance pour le patient.

La prise de conscience est grande et existe depuis toujours chez les industriels de l’imagerie médicale qui partagent l’intérêt porté par l’ASN (Autorité de sûreté nucléaire) à la réduction des doses. En effet, des efforts majeurs de R & D ont été effectués ces dernières années par les industriels de l'imagerie médicale pour permettre une limitation des doses radiogènes utilisées en scanner. Des détecteurs de plus en plus sensibles, des filtres adaptés à la morphologie du patient, des logiciels de gestion de l’émission et des algorithmes de reconstruction sont développés pour permettre de réduire considérablement l’irradiation nécessaire à la qualité diagnostique des images scanographiques. Un examen réalisé sur un scanner de nouvelle génération délivre une dose de radiation d’environ 2 millisieverts (mSv), ce qui correspond au 10ème du maximum autorisé sur toute une année pour un travailleur salarié travaillant dans le secteur nucléaire (et non pas le maximum autorisé).

Le recours à des alternatives comme l’IRM (imagerie à résonance magnétique), qui n’émet pas de rayon x sur le patient, est une substitution possible dans de nombreux examens conformément au Guide du Bon Usage des Examens d’imagerie recommandé par la Société Française de Radiologie (SFR) et soutenue par le Groupe sectoriel Equipements lourds en imagerie du SNITEM, mais le parc actuel des machines autorisées dans notre pays est trop limité pour envisager son application.

A propos du SNITEM
Créé en 1987, le Syndicat National de l'Industrie des Technologies Médicales (SNITEM) rassemble les acteurs de l’industrie des technologies et dispositifs médicaux. Il fédère près de 240 entreprises, constituant un tissu industriel dans le domaine des dispositifs et des technologies de santé : PME-PMI, grands groupes français, européens et internationaux. En juin 2008, à l’occasion de son Assemblée Générale annuelle, le SNITEM a décidé d’ouvrir ses portes à l’ensemble des acteurs issus des NTIC impliqués dans la Santé. Le SNITEM est ainsi la première organisation en France représentant les entreprises de ce secteur d'activité et l'interlocuteur privilégié et référent des Pouvoirs Publics.



Contact presse:
Presse-Papiers
Guillaume de Chamisso
guillaume.dechamisso@pressepapiers.fr

 

 
Source La Gazette du Laboratoire

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